CovidCOVID 19 : quid des animaux de plein air (et des aquariums des locaux associatifs) ?
Mme Brigitte Lherbier, Sénatrice du Nord, a attiré l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur les difficultés qu'éprouvent certains administrés pour s'occuper de leurs animaux domestiques de plein air en période de confinement.

Cette question ne cite pas les poissons d'aquariums mais ce sujet est sous-jacent.
En ce qui concerne les aquariums maintenus au sein des locaux associatifs, nous avions déjà posé la question aux ministères de l'écologie, de l'agriculture et de l'intérieur.
Seul le ministère de l’écologie nous avait, très rapidement, répondu (voir ici). Silence complet du côté de l'intérieur et de l'agriculture (comme d'habitude d'ailleurs pour ce dernier !).

Texte de la question
Sur l'ensemble du territoire national - et plus particulièrement dans les zones rurales – nombre de Français éprouvent des difficultés pour aller s'occuper de leurs animaux domestiques de plein air (chevaux, moutons, chèvres, poules, cochons…) dans la mesure où, n'étant pas agriculteurs de profession, ils se retrouvent dans l'incapacité de justifier leurs déplacements via les attestations de déplacement dérogatoire et s'exposent donc à des sanctions de la part des autorités.
De telles sanctions ont d'ailleurs déjà été mises en place pour des individus s'étant déplacés brièvement pour aller nourrir ou abreuver leurs animaux.
Ces contraventions sont perçues comme une véritable injustice par nombre de nos concitoyens qui refusent, malgré le confinement, d'abandonner des bêtes qu'ils soignent dans certains cas depuis de nombreuses années.
Elle lui demande par conséquent si des mesures vont être prises pour permettre des déplacements brefs d'au-delà d'un kilomètre pour les individus souhaitant nourrir ou abreuver leurs animaux domestiques, par exemple en ajoutant une case à cocher sur les attestations de déplacement dérogatoire.


 La réponse sera communiquée dès sa publication.