Loi balanceCondamnation d'un récifaliste
Dans un communiqué de presse du 15 février, un syndicat de commerçants animaliers se réjouit de condamnation d'un récifaliste. Ce communiqué laisse penser qu'il s'agit de l'un des exposants de la bourse de Sallertaine, le 17 mars 2013. C'est totalement inexact !

 


passion poissons 85Alexis Picot, Président de Passion Poissons 85, répond à ce communiqué de presse.

 

"Suite au communiqué paru sur le site du SYNAPSES en date du 15 Février 2014 et intitulé "Le SYNAPSES obtient la condamnation d'un vendeur non autorisé" :

( http://www.facebook.com/l/KAQFfbB-wAQH2OuHMIMKEamqpl8mvrUzc67MeirwcFWR5Bw/www.syndicat-animaleries.org/pages/informations-professionnelles/animaux-d-especes-non-domestiques/bourses.html)
et
Après avoir pris contact avec les différents exposants mis en cause, je me permets en tant que Président de l'Association Passion Poissons 85 d'apporter à titre de droit de réponse le rectificatif suivant :

A ce jour, aucun des cinq exposants présents le 17 mars 2013 à la bourse aux poissons de Sallertaine, organisée par notre association n'a subi de condamnation. Aucune peine n'a été prononcée et aucun préjudice éventuel versé aussi bien à l'Administration fiscale qu'aux différents organismes tels le SYNAPSES.

Le communiqué de presse du SYNAPSES est sujet à caution et laisse apparaître certaines imprécisions.
Il ne s'agit en aucun cas comme le laisse entendre l 'article paru, d'une condamnation suite au passage des Douanes et de l'ONCFS le 17 mars 2013 à la Bourse de Sallertaine, mais d'une personne ayant déposé une annonce de vente de boutures de coraux sur Ebay.

Mme Michèle Corbihan, directrice de la rédaction de la revue « L'aquarium à la maison » contactée par mes soins s'est dite étonnée par l'article paru et que le magazine fera bien la différence entre une vente d'un malheureux "Ebayeur" et de la Bourse de Sallertaine.
Elle s'est empressée de rédiger un communiqué sur la page Facebook du magazine :
https://www.facebook.com/pages/Laquarium-à-la-maison/162310617262697?ref=ts&fref=ts

Sur ce, j'ai informé des faits le Secrétaire Général de la FFA, Mr Jean Jacques Lorrin qui cherchait comme nous tous à élucider cette affaire. Il ne manquera pas de faire connaître cette information à l'ensemble de ses collaborateurs.
J'en ai également fait part à Mr Philippe Sanguinède, président et Webmaster de France Nano Récif.

Il s'agit encore une nouvelle fois d'un coup de pub pour le SYNAPSES afin de faire peur aux diverses associations de France et particuliers/passionnés amoureux de nos poissons et de leurs environnements.

Je me demande quand, ces Messieurs voudront bien comprendre que nos diverses bourses d'échanges et expositions participent à la sauvegarde de plusieurs dizaines d'espèces, et non à "comme ils savent le clamer" à un commerce ou trafic illégal d'animaux protégés....

Nous ne manquerons pas dans un futur très proche de mettre sur la table les problèmes posés quelle que soit leur nature et ainsi travailler à des propositions et à une résolution saine de la situation.

Je vous donne rendez-vous le Dimanche 9 Mars 2014 pour notre 7ème édition de La Bourse Aqua/terra de Sallertaine. Avec l'aimable participation de CAPA France et nous l'espérons également de la FFA.

Mr Picot Alexis
Président de Passion Poissons 85
(+33) 0632069139"


 

Note de la FFA :

La FFA suit de très près cette affaire et sera effectivement représentée par Loïc Le Rézollier lors de la bourse de Sallertaine le 9 mars.

Le Synapses oublie que certains de ses adhérents sont probablement parmi ceux qui ont "omis" de remettre les n° de CITES lors de l'achat des animaux. Ce sont pourtant des professionnels, détenteurs d'un certificat de capacité, donc sensés connaître la législation !
D'ailleurs, dans un courrier daté du 25 juillet 2013, M. Jacques Wintergerst, inspecteur en chef de la santé publique vétérinaire au ministère de l'agriculture, nous invite à "(l') informer des éventuels manquements constatés". Mais les éleveurs aquariophiles amateurs ne sont pas des délateurs ... pas encore !
Il est paradoxal d'être à l'origine de la "faute" et de la dénoncer ensuite.